L'Animation

L'ouverture du rideau

Le rideau est anime avec un simple scale et des interpolations. On voulait au départ utiliser un modificateur morph, mais le scale donne un très bon résultat sans efforts superflus. Derrière le rideau on découvre la scène, et le groupe qui va commencer à jouer.

Le travelling

La camera est animée en interpolant des positions pour reproduire l'effet de travelling. On active les poursuites pendant celui-ci en animant leurs coefficients multiplicateurs. Les musiciens commencent à jouer juste après.

Intro à la guitare sur "No time to lose"

Tous les mouvements du guitariste sont obtenus par interpolation. Ici, et pour tous les gros plans suivants, on anime toutes les parties de la girafe pour obtenir un mouvement réaliste : le cou, la tête, les paupières, et les yeux grâce à une animation de la map du matériau "Iris", on fait bouger les offset de la texture pour que les yeux se déplacent. Une attention particulière est bien sur portée sur les mains, pour faire jouer le guitariste en synchronisation avec la musique.

Roulement de batterie sur "No time to lose"

Même méthode que précédemment. Cette fois, l'orientation des baguettes est prise en compte.

       

                                                                    Sur les scènes de batterie on peut directement caler les courbes

Le chant

Pour cette scène, nous avons utilisé le modificateur "morph" pour faire chanter la girafe. Une copie de la girafe bouche ouverte et une copie bouche fermée permettent d'obtenir le chant. Le chanteur ouvre plus ou moins la bouche en fonction de ce qui est dit dans la chanson. Cette scène à nécessité comme beaucoup d'autres une synchronisation avec le son très précise.

    

Le coup de pied

Le nouveau chanteur arrive brusquement grâce à un coup de pied sauté, et l'autre pars s'écraser contre le mur à ce moment. On a encore une fois utilisé la cinématique inverse et les keyframes. On remarque ici que la poursuite est attachée au chanteur grâce à une contrainte position.

L'écrasement au mur

Le chanteur s'écrase au mur sous la force du coup de pied. On a utilisé une FFD 2x2x2 pour le faire devenir complètement "plat", et ensuite il glisse le long du mur.

Le nouveau chanteur prends place

Ici, on voit le nouveau chanteur qui prends la place de celui qu'il viens de frapper. Ensuite il donne le départ de la nouvelle chanson en disant "go". Comme pour le chant, le morphing à été utilisé pour le faire parler.

"Un, Deux, Trois, Quatre"

Dans cette scène le batteur compte pour lancer la seconde musique en tapant sur ses baguettes. Comme pour tous les mouvements simples, nous avons utilisé la cinématique inverse et les interpolations de clés. 

Intro à la guitare sur "The trooper"

Cf. l'autre intro à la guitare.

Roulement de batterie sur "The trooper"

Cf. l'autre roulement de batterie.

Plan large avant effets spéciaux

Beaucoup de choses sont animées en même temps dans cette séquence.

Le public bouge la tête grâce a l'interpolation de position clés. Les trois girafes "masters" sont animées en décalage et les instances suivent automatiquement. Le décalage permet d avoir un effet de foule en folie réaliste.  

Le guitariste, le chanteur et le batteur sont animes comme dans les séquences précédentes. En plus, ils bougent leurs têtes et le batteur effectue un roulement de batterie, toujours en synchronisation avec la musique.

L'explosion des effets spéciaux

Ici, les personnages ont à peu prés la même animation que dans la scène précédente. En revanche, des effets pyrotechniques explosent au premier plan quand la chanson "part". Elle ont été réalisées grâce à un superspray, avec l'option "spawn on death" pour d'autres particules explosent quand les particules principales sont sur le point de mourir. L'option motion blur a été utilisée pour obtenir des particules qui s'allongent sur leur trajectoire, ce qui nécessite un matériau spécifique. Le matériau utilisé pour cet effet est assez complexe : Un matériau Multi/sub pour avoir plusieurs couleurs dans les particules, et pour chacun des sous matériaux, un particle age pour la map ambiante et self-illumination, et un particle motion blur pour la map d'opacité. On a ajouté un glow sur les particules pour obtenir un effet plus sympa.

                                                                                                

Le jet du micro

A la suite de la scène précédente, le public est en délire. Le chanteur pousse le micro pour se préparer au saut de l'ange. Là encore, on utilise la cinématique inverse et les keyframes.

Le saut de l'ange

Dans cette scène le chanteur bondis de la scène pour sauter dans le public mais a sa grande surprise tout le monde s'écarte. On utilise toujours la cinématique inverse et les keyframes.

L'atterrissage

La caméra à été placée au point de chute final de la girafe pour qu'elle fonce sur le spectateur. Comme tout le monde s'est écarté, il n'y a plus personne pour la réceptionner et elle s'écrase par terre. Comme technique d'animation, encore et toujours la cinématique inverse et les keyframes. C'est le point final du film.