Le modèle AROM propose à l'utilisateur ce que l'on nomme des entités qui sont les éléments constitutifs des bases de connaissances AROM. C'est en créant et en supprimant des entités que l'utilisateur définit une base de connaissances. Les entités peuvent être complexes, autrement dit être elles-mêmes définies par d'autres entités. C'est par exemple le cas d'une classe qui est décrite par un ensemble d'entités plus élémentaires : les variables. Dans ce cas, la durée de vie d'une entité dans le modèle est celle de l'entité qui la contient. Lorsqu'une entité complexe est supprimée, les entités qui la composent sont également supprimées.
La relation de composition qui s'établit entre les entités du système est organisée de la manière suivante :
Lorsque l'on parle de supprimer une entité AROM il ne s'agit pas en réalité d'une suppression effective de l'objet informatique représentant l'entité AROM. L'opération de suppression est à entendre comme une suppression logique : lorsqu'une entité a été supprimée, il n'existe aucun moyen de la réintégrer dans le système AROM. Cependant l'objet informatique représentant cette entité peut continuer à exister dans la machine virtuelle Java. Cet objet peut donc répondre aux appels de méthode, mais son comportement n'est plus garanti : ainsi tenter de changer le domaine de valeurs d'un slot qui a été préalablement supprimé de la classe ou de l'association à laquelle il appartenait peut conduire le système à lever une exception.
Lorsque l'on supprime une entité AROM, toutes les entités qu'elle contenait sont également supprimées. De plus, lorsque l'entité supprimée est un AMObject, instance de classe AROM, les AMTuples qui référencaient cet objet sont également supprimés. En effet, un tuple modélise un lien entre plusieurs objets, si l'un d'eux vient à être supprimé le tuple n'a plus de raison d'exister.