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Action ROMANS Thèmes de recherche de l'action ROMANS
Thèmes de recherche de l'action ROMANS
Représentation de connaissances
     
s
 
Représentation de connaissances
Constr. de modèles numériques
Pilotage de 
codes de calcul
Collaborations académiques
Collaborations industrielles
L'action Romans conçoit et développe des systèmes capables de représenter, stocker, gérer et inférer des connaissances scientifiques et techniques décrites en alliant à la fois le symbolique et le numérique.

Ces systèmes à base de connaissances reposent sur une séparation explicite entre l’expression des connaissances et les mécanismes d’exploitation de ces connaissances pour la résolution de problèmes. Cette séparation permet, d’une part de faire évoluer plus aisément les connaissances, d’autre part de fournir des justifications sur les solutions obtenues et des explications sur le processus de résolution. Ces systèmes  rassemblent et structurent des connaissances à la fois descriptives (sur les entités du domaine concerné), fonctionnelles (sur le comportement de ces entités), et prescriptives (sur les moyens de compléter et caractériser ces descriptions). 

Dans ce contexte, les thèmes de recherche de l'action Romans s'articulent autour de la conception et la réutilisation de modèles de connaissances  adaptés aux domaines scientifiques et techniques, ainsi que de l'étude des interactions avec ces modèles lors des phases de conception et d'utilisation. Afin de réduire les coûts de conception des modèles et de faciliter l'exploitation des modèles existants, il convient d'adjoindre aux connaissances numériques qui, classiquement, composent uniquement le modèle, des connaissances de nature symbolique qui décrivent des informations (sur le contexte d'utilisation, les hypothèses de validité, les choix de modélisation, la précision des résultats, ...) que l'on ne trouve, au mieux, que dans les spécifications et les documentations du modèle et non associées au modèle.
Ces connaissances symboliques peuvent donc être vues comme la chair du modèle. Ce sont elles qui vont permettre sa réutilisation dans le but, soit de construire un modèle plus complexe intégrant celui-ci, soit de l'utiliser dans un contexte différent.

L'approche choisie par l'action Romans pour développer des outils de représentation de connaissances permettant le couplage du numérique et du symbolique, s'appuie sur l'intégration de trois paradigmes pour la modélisation et l'exploitation de connaissances :

  1. Représentation de connaissances par objets
  2. Relations
  3. Langage de modélisation algébrique
Représentation de connaissances par objets : Il s'agit d'une approche de représentation de connaissances centralisée autour de la notion d'objet. Ici les connaissances sont exprimées à l'aide de classes (qui dénotent des familles d'individus) et d'instances (qui décrivent les individus eux-mêmes). Les classes sont structurées en hiérarchies de spécialisation sur lesquelles se greffe un mécanisme d'héritage qui fait hériter à une sous-classe plus spécifique toutes les propriétés de sa sur-classe qu'elle ne redéfinit pas. Des mécanismes d'inférence sont proposés afin de compléter la connaissance :  valeur par défaut, classification, attachement procédural, etc. La classification est un mécanisme central qui détermine pour une instance quel est l'ensemble des sous-classes de son actuelle classe d'attachement auxquelles elle peut être attachée. L'attachement procédural permet d'associer à une propriété de la classe un code pour le calcul de sa valeur. L'action Romans prolonge ici les études menées sur le sujet par le projet Sherpa dont elle est issue.

Relations : Il s'agit ici de considérer les relations ou associations entre objets comme des entités de représentation à part entière (comme elles le sont dans les modèles entités/relations ou les méthodes d'analyse et de conception orientées-objets), et de leur accorder dans les modèles une place d'importance égale à celles des classes. De ce fait, il est possible de leur donner une sémantique particulière et de traiter de manière aisée des relations entre objets d'arités supérieure à deux. De même, il est possible d'organiser les associations, comme les classes, en relation de spécialisation afin de factoriser une connaissance qu'un mécanisme d'héritage se chargera de diffuser. Ainsi, en choisissant de distinguer classes et associations au sein d'un modèle, l'action Romans rapproche les systèmes de représentations de connaissances par objets des méthodes de modélisation en génie logiciel et, notamment, d'UML.

Langage de modélisation algébrique : Il s'agit ici d'adjoindre à la représentation en termes de classes et d'associations, un langage chargé de l'expression des connaissances opérationelles présentes dans la base (définitions algébriques de propriétés, contraintes) mais aussi de requêtes. Initiallement introduits en Recherche Opérationnelle, les langages de modélisation algébriques permettent de décrire des modèles, systèmes d'équations et/ou de contraintes, dans un formalisme proche des notations mathématiques.  Ils autorisent notamment l’utilisation de variables et d’expressions indicées, de quantificateurs, d’opérateurs itérés, afin de former des expressions telles que: 

L'action Romans a une première expérience en matière de langage de modélisation algébrique à travers l'atelier de modélisation et de simulation AMIA
Ainsi, couplé à des algorithmes de résolution de systèmes d'équations et de propagation de contraintes, ce formalisme unificateur ouvre les systèmes de représentations de connaissances par objets vers la simulation.

L'intégration de ces trois paradigmes constitue l'approche choisie par l'action Romans pour atteindre l'objectif fixé. Cette approche est expérimentée et validée sur la plate-forme AROM
 
 
 
 
 

              Page modifiée le 13/02/2000
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